Paul Atanaga Nji met en garde les usagers qui commettent les actes de violences sur les policiers, non sans leur rappeler qu’ils sont passibles à un emprisonnement allant d’un mois à 10 ans, avec une d’amende de 500.000 FCFA.
Le gouvernement vient de frapper du poing sur la table à la suite des scènes de violences infligées aux policiers. Lors d’un point de presse ce jour, le ministre de l’Administration territoriale(Minat), Paul Atanga Nji, a insisté sur la fait qu’« un usager, quel que soit son rang social, n’a pas le droit d’exercer des violences contre un agent de police dans l’exercice de ses fonctions. La loi de la jungle n’a pas de place au Cameroun ».
Quand bien même, le fonctionnaire de police aurait commis, une bavure, le membre du gouvernement précise qu’il ne revient pas à un citoyen lambda de se rendre justice.
« Et lorsque les récriminations contre un fonctionnaire de police sont avérées, seule la hiérarchie de la police est habilitée à prendre à prendre des sanctions contre l’agent incriminé selon le statut du corps et les textes en vigueur », a-t-il déclaré.
Afin que nul n’en ignore, « Dès ce jour, les instructions ont été données aux Gouverneurs de région pour gérer les cas des personnes qui s’en prennent aux agents de police dans l’exercice de leurs fonctions. Les comportements irresponsables et désobligeants à l’endroit des agents de sécurité seront dorénavant punis conformément aux textes en vigueur. Tout individu surpris en train d’exercer des violences ou des voies de fait contre un policier dans son travail, fera désormais face à la rigueur de la loi. Cela ne servira à rien de fuir, car, c’est un serpent affamé qui viendra vous chercher dans votre cachette », a prévenu Paul Atanga Nji.