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Visite en Suisse : Les Genevois encensent Cabral Libii 

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En rapport avec la visite de Cabral Liibi en suisse pour ses fins politiques, le Journal La tribune de Genève commet un article signé par le journaliste Richard Etienne où il fait l’éloge du président du Parti camerounais pour la Réconciliation nationale (PCRN). Pour lui, Cabral Libii est un présidentiable camerounais à Genève, l’étoile montante de la politique africaine, est dans le canton pour réfléchir à une transition au Cameroun.

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Cabral Libii (c) Droits réservés

 

Quand il est rentré, il y a eu un tonnerre d’applaudissements et les écrans étaient allumés pour transmettre l’événement en direct sur Internet. Cabral Libii, au Cameroun, est une figure. Le politicien qui défraie, celui qui serait le plus populaire. Qui a été élu cet été « homme politique africain de l’année » par le GIFA, un réseau d’entrepreneurs. Qui, à 37 ans, est arrivé en troisième position des suffrages à l’élection présidentielle d’octobre.

Cabral Libii est à Genève, dans la grande salle du Club Alpin Suisse, à l’avenue du Mail, où les tableaux du Cervin ont côtoyé pour l’occasion le drapeau jaune, rouge et vert du Cameroun. Il vient en Suisse pour une « Convention diaspora» de l’association qu’il a créée durant sa campagne présidentielle, intitulée 11 millions de citoyens.

Le vent du changement

Un colloque, qui réunit une bonne centaine de membres de la diaspora de cet Etat d’Afrique centrale pour « aller de l’avant », réfléchir aux suites à donner à cette mouvance qui doit son nom au nombre d’électeurs potentiels dans un pays aux taux d’abstention importants.

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Au Club Alpin Suisse, le leader charismatique était accompagné de gardes du corps et vu comme le prochain président, celui du changement. Des membres et sympathisants de la diaspora de tous les pays voisins sont venus pour l’occasion, de l’Autriche à l’Angleterre en passant par l’Italie et la Belgique. Pourquoi à Genève ? Parce que c’est la section suisse de 11 millions de citoyens qui a eu l’idée d’organiser cette réunion, selon son leader.

« Si je deviens président, je rétablirai un climat de confiance qui incitera la diaspora à entreprendre au Cameroun », a indiqué Cabral Libii. « Je suis subjugué par le modèle suisse, qui offre cette quiétude qui manque tant à nos citoyens, a-t-il dit. Je veux qu’au Cameroun les idées prennent le contrôle et que les individus se soumettent aux idées

Soutien politique genevois

On en est loin, selon lui. Paul Biya s’accroche au pouvoir depuis 1982. Cabral Libii avait alors deux ans. Diego Esteban, lui, n’était pas né. Le député socialiste s’est rendu Club Alpin Suisse avec un autre membre du Grand Conseil, Marc Falquet (UDC), pour soutenir ce mouvement. Marc Falquet a salué « l’état d’esprit» et «l‘honnêteté» de Cabral Libii.

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Les membres de 11 millions de citoyens se sont retrouvés vendredi pour une première réunion à Lausanne avant de venir travailler dans le canton sur une série de séminaires visant à faire avancer leur cause.

Le Cameroun est décidément à l’honneur cet été à Genève. Le président Paul Biya a effectué fin juin – début juillet un énième séjour à l’hôtel Intercontinental, le plus controversé de tous. A cette occasion, les Genevois ont fait connaissance avec la Brigade anti Sardinards (BAS), le mouvement de l’opposition qui a organisé une manifestation réprimée par la police sur la place des Nations.

Onze millions de citoyens, qui n’est pas affilié à la BAS, prône un changement de régime non-violent, par le biais de l’éducation et d’une participation plus importante à la vie politique.


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