Dans son édition 925 du 24 au 27 mai 2018, le Tri hebdomadaire l’Anecdote que dirige Amougou Belinga déclare que l’ambassadeur et sa famille sont partis en catimini de Yaoundé « … de peur d’être remarqué par les passagers qui lui auraient certainement adressé des regards moqueurs ».
Tout comme le journal L’essentiel du Cameroun, le journal de Nsam a annoncé ce jeudi que le président américain a rappelé son ambassadeur au Cameroun, Peter Henri Barlerin, après ses récentes déclarations à propos du pouvoir de Yaoundé et notamment Paul Biya.
Une information rapidement démenti par le DP du journal l’Essentiel « Des sources proches de l’Ambassade des États Unis au Cameroun confirment que SE Peter Henry Barlerin à effectivement quitté Yaounde dans la nuit d’hier. Ce départ est consécutif à un congé prévu de longue date. Les mêmes sources précisent que l’Ambassadeur sera de retour à Yaoundé le 7 juin. L’Essentiel du Cameroun s’excuse auprès de ses lecteurs et auprès de l’Ambassade des États-Unis au Cameroun de cette interprétation erronée d’un départ dans des conditions normales et diplomatiques ordinaires de SE Peter Henry Barlerin » a écrit Antoine Wongo Ahanda, Directeur de publication.
Lebledparle.com vous propose l’intégralité l’article du journal l’Anecdote de ce 24 mai
« Peter Henri Barlerin et toute sa famille on été rappelés sans délais par Washington. Ils sont partis en catimini de Yaoundé cette nuit, à bord d’un vol de la compagnie SN Brussel.
Tout est allé très vite cette journée du 23 mai 2018 ! A peine le Cameroun tout entier s’offusquait encore des propos diffamatoires et calomniateurs de Peter Henri Barlerin celui qui était encore ambassadeur des USA au pays de Paul BIYA, que la nouvelle de sa convocation à aller s’expliquer devant SE Lejeune Mbella Mbella, le ministre des Relations extérieures du Cameroun ( MINREX), est tombée. On était encore à supputer sur le contenu des échanges entre les deux hommes, que l’information de son rappel immédiat dans on pays nous est parvenue. Comme un élève à qui le maitre a attribué de mauvaises notes en classe, Peter Henri Barlevin , vient ainsi de se faire remontrer les bretelles par Donald Trump qui selon toute conclusion n’a pas apprécié les écarts de langage de son représentant à Yaoundé.
Toute honte bue, sa famille et lui-même se sont confinés en classe économique de ce vol, tels que de vulgaires passagers, en lieu et place de la prestigieuse classe business. Une action qui vise à fondre dans la foule, de peur d’être remarqué par les passagers qui lui auraient certainement adressé des regards moqueurs.
Selon notre informateur, ce voyage qi contraste avec les félicitations de Donald Trump adressées le même jour au chef de l’Etat Camerounais, pour la fastueuse célébration de la 46eme fête nationale de l’Unité prouve bien que Peter Henri Barlerin ne retourne pas dans son pays pour des vacances. Bien au Contraire, il s’agit là, de la conséquence de ses dérapages. Attendu ardemment par sa hiérarchie, l’ambassadeur devra répondre de ses déclarations en terre camerounaise qui ont frisé l’incident diplomatique. Tant son ingérence dans les affaires d’un Etat souverain aura été criarde.
De mémoire de journaliste, il s’agit de la première fois qu’un plénipotentiaire américain accrédité en terre camerounaise est ainsi rappelé. Même Frances D. Cook qui avait officiellement soutenue les » villes mortes » de 1992 n’avait connu pareil sort. Plus récemment encore Robert P Jackson qui s’est illustré par ses critiques acerbes à l’endroit du gouvernement avait terminé sans couacs, son séjour au Cameroun. Janet E Garvey, avait poussé l’outrecuidance de décliner son invitation lors de la cérémonie de prestation de serment des membres d’Elecam… Cependant la réaction immédiate de Trum vient de prouver à la face du monde que os deux pays entretiennent des relations étroites. En rappel c’est jeudi 17 mai 2018 que le président de la Républiqye SE Paul Biya recevait en audience celui qui est parti nuitamment. A sa sortie d’audience, Peter Henri Barlerin avait devant médias, placé cette rencontre sous le sceau de la coopération multiforme entre le Cameroun et les Etats-Unis. Tout en se félicitant des résultats obtenus face à Boko Haram. Avant curieusement de se répandre dans ce communiqué outrageant qui lui vaut son poste aujourd’hui. Quelle guêpe l’aura donc piqué par la suite pour justifier son retournement de veste en accablant l’armée camerounaise et son premier chef ? Lui seul peut pour l’instant en répondre.
Par Jean-emmanuel Manga pour l’Anecdote de ce 24 mai.