Samuel Eto’o est soupçonné de diverses irrégularités, notamment de trucage de matchs et de favoritisme envers le club Victoria United. Ces accusations, portées par des acteurs du football camerounais, avaient conduit la CAF à ouvrir une enquête officielle en août 2023. L’ancien buteur du FC Barcelone avait qualifié ces accusations d’infondées sur les antennes de France 24. Il avait également dénoncé l’absence d’une notification préalable de la part de la CAF avant la publication du communiqué annonçant l’initiation d’une enquête sur lui.
« L’enquête ne repose sur rien » selon Antoine Vey
Antoine Vey, l’avocat de Samuel Eto’o s’est exprimé au sujet de cette enquête dans une interview dévoilée par Guardian. Selon lui, Samuel Eto’o ne se reconnaît guère dans ces accusations. « M. Eto’o ne reconnaît pas avoir participé à une conversation dans laquelle il parle évidemment de corruption. Si vous écoutez l’audio, il essaie de rassurer le président d’un club sur certains problèmes qu’il rencontre ; il dit que le problème sera réglé, mais il ne dit pas que c’était par des moyens illégaux ou quoi que ce soit du genre. On ne voit pas vraiment à quoi sert l’audio. Cela n’a pas grand-chose à voir avec la procédure et n’est qu’une partie d’une campagne visant à nuire à la réputation d’Eto’o. Nous pensons que cette enquête ne repose sur rien et qu’elle a été ouverte uniquement pour créer une publicité négative à l’égard de M. Eto’o […] Nous n’acceptons pas la façon dont ils agissent. Si vous prenez la chronologie, nous ne comprenons pas pourquoi l’audience a lieu maintenant et pourquoi elle n’a pas eu lieu en août. Nous pouvons également constater que les gens utilisent ce genre d’absurdités procédurales pour créer de fausses nouvelles à son sujet », a argumenté le conseil du président de la Fecafoot.