Pour la BAD, le Cameroun souffre de faiblesses multiples, parmi lesquelles figurent des infrastructures défaillantes, un climat des affaires peu favorable, un capital humain insuffisant, des conflits armés et un financement inadéquat.
Pour inverser cette tendance, la BAD préconise une série de réformes ambitieuses. L’institution financière internationale insiste sur la nécessité d’investir massivement dans les infrastructures, de promouvoir l’industrialisation, de renforcer le secteur agricole, d’encourager l’entrepreneuriat et l’innovation, d’intensifier la coopération régionale et d’adopter une budgétisation sensible au genre.
Le développement des infrastructures est primordial pour améliorer la connectivité, faciliter les échanges et attirer les investissements. L’industrialisation, quant à elle, est essentielle pour créer de l’emploi et diversifier l’économie. Le secteur agricole, pilier de l’économie camerounaise, doit être modernisé pour augmenter la productivité et améliorer la sécurité alimentaire.
Vers une mise en application des propositions de la BAD
En parallèle, l’organisme international pense qu’il est indispensable de renforcer le capital humain en investissant dans l’éducation et la formation professionnelle. Un climat des affaires plus favorable, caractérisé par une réduction de la corruption et une simplification des procédures administratives, est également nécessaire pour attirer les investissements privés.
La mise en œuvre de ces recommandations ne sera pas aisée. Elle nécessitera une mobilisation importante de ressources financières, une réforme profonde de l’administration publique et une amélioration du climat social. Cependant, les enjeux sont de taille : il s’agit de construire un Cameroun plus prospère et plus équitable. Le rapport de la BAD se veut une feuille de route pour le développement du Cameroun. En suivant ces recommandations, le pays pourra accélérer sa transformation structurelle et améliorer les conditions de vie de sa population.