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Voici les six camerounais présents dans le top 100 des africains les plus puissants selon Jeune Afrique

camerounais influents 2019

Dans son édition du 28 avril au 11 mai 2019, le journal Jeune Afrique classe les personnalités les plus puissantes d’Afrique selon les critères d’influence sur la prise de décision politique ou économique, d’ascension dans un secteur, et de notoriété. Parmi ceux-ci six (06) camerounais.


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Camerounais influents (Acha Leke; Vera Songwé; Koyo Kouoh; Achille Mbembé, Baba Danpulo; Rebecca Enonchong) – capture photo

À la 31ème position, Acha Leke, âgé de 46 ans et Chairman du cabinet de Conseil McKinsey en Afrique. Diplômé de Georgia Tech et de Stan, celui-ci multiplie les initiatives. Coauteur en 2010 d’un mémorable rapport consacré à l’émergence économique de l’Afrique, il est capable aussi bien de concevoir un système pour faire baisser les prix des antirétroviraux en Ouganda ou de convaincre un nombre croissant d’Etats de laisser les ressortissants des pays voisins entrer sans visa sur leur territoire. L’Africa Leadership Academy (ALA), qu’il a contribué à créer, accueille depuis 2018 à Johannesburg les étudiants les plus prometteurs du continent, quelle que soit leur langue maternelle.

Vera Songwe, secrétaire exécutive de la Commission économique des nations unies pour l’Afrique, arrive en 34ème position. Après avoir effectué de brillantes études aux Etats-Unis et en Belgique et occupé des postes de responsabilités à la banque mondiale, ses priorités sont aujourd’hui, la lutte contre la pauvreté, la lutte pour l’autonomisation des femmes, mais aussi le financement des infrastructures pour lequel l’Afrique aurait besoin de 130 à 170 milliards de dollars par an ; comme elle l’a rappelé lors de la conférence des ministres des Finances organisée à Marrakech en mars dernier.

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KoyoKouoh, 51ème,est la nouvelle directrice générale et conservatrice en chef du plus important musée d’Afrique consacré à l’art contemporain Zeitz Mocaa (Zeitz Museum of Contemporary Art of Africa). Commissaire d’exposition indépendante à l’orée des années 200, elle va très vite s’illustrer dans l’organisation d’événements artistiques comme les rencontres de Bamako ou le forum de la foire 1-54. Elle est particulièrement sensible à la question féministe et à la question du genre, un engagement qui se traduit notamment à travers l’exposition « Body Talk », présentée en Belgique, en France et en Suède en 2015-2016, dans laquelle elle traite « des expériences faites par des femmes africaines de la notion de corps, de féminisme et de sexualité. ».

L’enseignant, écrivain et Chercheur africaniste Achille Mbembe pointe à la 53ème position du classement. Il est présenté comme le « chercheur africain le plus cité au monde » dans le domaine des sciences sociales. Écrits en français, ses livres les plus récents sont traduits en une dizaine de langues dont l’anglais, l’italien, le néerlandais, l’arabe, le roumain et le danois, pour ne citer que celles-là. Ils nourrissent et renouvellent les débats au quotidien et figurent dans les programmes d’enseignement de nombreux pays à l’instar des Etats-Unis et l’Allemagne. Également premier africain lauréat du prix Gerda Henkel,en octobre 2018, pour son « approche innovante de la politique africaine et de la théorie post-coloniale », il est constamment invité à s’exprimer de toutes parts : universités, institutions culturelles, médias et autres organisations nationales et internationales.

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Baba Ahmadou Danpulo, le « milliardaire discret » est classé 69ème. Pour Jeune Afrique la notoriété n’est pas le principal souci decet entrepreneur. « Longtemps, ce discret entrepreneur proche du pouvoir, ne fut guère connu au Cameroun, que comme  le roi du thé. C’était, il est vrai, l’une de ses principales activités, mais pas la seule : son groupe compte aussi une chaine de télévision, deux centres commerciaux au Cap et l’un des plus hauts buildings de Johannesburg. En 2015, la presse l’a fait sortir de l’anonymat en lui décernant le titre d’homme le plus riche d’Afrique francophone ».

Rebecca Enonchong, fondatrice du fournisseur de logiciel de gestion AppsTech, boucle le top 100 du classement de Jeune Afrique. À 52 ans, elle continue de tracer son sillon et de promouvoir les nouvelles technologies sur le continent. Cette année, elle compte lancer une plateforme de gestion d’entreprise recourant à l’intelligence artificielle.


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