Président du parti des Libérateurs et promoteur du programme de transition l’ATP, Olivier Bilé a pris fait et cause pour Cabral Libii, victime de nombreux déboires ces derniers mois avec le PCRN comme l’a abondamment relayé Lebledparle.com. « Les dernières décisions du Minat en défaveur du PCRN et de son président légitime, l’Honorable Cabral Libii, mais en même temps en faveur de son illégitime pourfendeur Robert Kona, sont juridiquement illégales, moralement ubuesques et politiquement irrecevables. Elles manifestent le niveau de « démocraturité » auquel notre pays est, hélas, parvenu et partant, le degré de décrépitude politique et institutionnelle caractérisant notre système dirigeant de façon singulière depuis quelque temps », a expliqué Olivier Bilé dans une correspondance parvenue à la rédaction de Lebledparle.com.
« Par principe, les Libérateurs que nous sommes réprouvent, sans réserve, ce type d’actes qui se déroulent devant nous, sous le regard complaisant et indifférent d’une grande partie d’entre nous politiques et de l’opinion nationale tout entière. Le Cameroun est supposé avoir fait le choix civilisationnel d’un État de droit, respectueux des droits et libertés de tous », poursuit l’universitaire.
Une invite la démocratie et la justice
« Il s’est engagé, depuis les années 1990, sur la trajectoire d’une société qui répudie l’arbitraire du passé et promeut la Justice pour tous, sous réserve du respect de la loi et des principes de droit. Lorsque la transgression de cette loi devient, à ciel ouvert et de façon aussi grotesque, l’exercice favori de ceux-là mêmes supposés la garantir, il y a lieu de considérer que nous avons accédé aux cimes d’une déréliction institutionnelle annonciatrice de lendemains plus qu’incertains », ajoute l’homme politique.
« Ma réaction est, en conséquence, celle d’un leader politique indigné, clamant que tout cela est inacceptable, voire finalement périlleux pour le destin du pays. Les plus forts du moment peuvent toujours, ponctuellement, réprimer et opprimer les plus faibles. Mais une chose reste certaine : La justice des hommes finit toujours par être vaincue et supplantée par la Justice de Dieu. En vertu de cet immuable principe qu’il me plaît de rappeler ici en guise de mise en garde, je proclame, pour finir, que le gouvernement camerounais, à travers son Minat, serait bien inspiré de faire son aggiornamento sur ce scandaleux dossier PCRN. C’est une question de principe. Dieu libère et bénisse le Cameroun », conclut Olivier Bile