Selon le communiqué de Gali Ngothé Gatta, le SG à la présidence tchadienne a annoncé qu’il exige des dissensions dans la collaboration et le partenariat entre le Tchad et le Cameroun sur la gestion du pipeline. Ces différends concernent la « prétendue acquisition des actifs de l’ex-Esso Tchad par la nébuleuse Savannah Energy ».
En réalité, le Tchad est sérieusement préoccupé par « les agissements inamicaux et contraires aux intérêts du Tchad » des représentants camerounais dans les conseils d’administration de Cameroon Oil Transportation company (Cotco) et Tchad Oil Transportation company (Totco). « Plusieurs de lettres de suite ont été adressées aux autorités camerounaises ; lettres qui sont restées sans réponse », précise le communiqué.
Franck Biya impliqué dans le conflit naissant
Le Tchad déplorent par ailleurs certaines pressions des personnalités camerounaises à l’instar de Franck-Biya qui serait lié à Savannah Energy. « Plus d’un mois après, il revient que seul le Cameroun n’a pas répondu aux lettres de demande d’avis de non-objection adressée par la Cemac aux ministres du Commerce des pays membres », révèle Sg de la Présidence. Le Tchad s’est donc retrouvé dans l’obligation de « défendre ses intérêts et sa respectabilité », d’autant plus qu’ils « mettent à mal, dans ces deux dossiers, les relations entre les deux pays », ajoute l’homme d’Etat. Pour le journaliste d’expérience Haman Mana, il faut « craindre le pire » au sujet de ces tensions entre deux pays amis.