Dans les colonnes du quotidien Emmergence, parution du 29 septembre 2021, Wanah Immanuel Bumakor, consultant et chercheur en relation internationale, spécialiste en étude de paix et de gestion de conflits propose au camerounais une réflexion sur l’enlisement de la crise anglophone qui a connu une vingtaine de mort dans le rang des soldats.
Au stade actuel de la guerre au Noso, l’analyste pense qu’il est désormais difficile de négocier entre les parties en conflit. Bien plus, il pense aussi que le gouvernement ne plus envisager facilement un dialogue et que c’est la médiation internationale qui peut faire quelque chose en ce moment. « Il est important de noter que le temps de négociation entre les deux parties belligérantes est passé. Si le gouvernement camerounais avait vraiment des réserves sur une solution militaire à ce conflit, ce n’est pas à ce stade qu’ils commenceraient à le remettre en question. La guerre s’est déjà intensifiée au point où seule la médiation internationale peut mettre fin aux hostilités. Cela signifie que si la pression internationale n’est pas montée sur le gouvernement et les groupes séparatistes pour demander un cessez-le-feu et engager des pourparlers entre les deux parties, il est fort probable que la guerre se poursuive pendant plusieurs années, sinon des décennies », écrit le membre et porte-parole du mouvement Agir/Act de feu Christian Penda Ekoka.