Dans une chronique publié ce mardi 26 février 2019 sur les réseaux sociaux, l’analyste politique Claude Wilfried Ekanga Ekanga parle des inscriptions massives au MRC. Bien plus l’auteur pense qu’il faut porter plainte contre le Chef de l’Etat qui dit une chose et fait le contraire, c’est-à-dire, il a demandé aux jeunes le 10 février dernier de s’intéresser à la politique, mais lorsque le MRC lance une campagne d’adhésion massive, il réprime cela à travers les forces de l’ordre. Avec cette manière de fonctionner, il pense que le Cameroun est l’une des pires dictatures et la Corée du Nord d’Afrique centrale. Enfin, il invite les camerounais à s’inscrire massivement au MRC lors des prochaines sessions d’adhésion à ce parti. « Personne, n’a le droit de vous interdire d’adhérer au MRC », écrit-il.
Les inscriptions massives au MRC reprennent
IL FAUT PORTER PLAINTE CONTRE PAUL BIYA
Dans son ennuyeux discours du 10 février, Paul Biya a lancé que les jeunes doivent faire la politique de manière plus « responsable », en se préparant pour les mairies, l’assemblée et autres.
C’est très bien, mais le problème, c’est qu’à peine 13 jours plus tard, alors que nous avions organisé une journée d’adhésions massives au siège du MRC de Yaoundé, nous fûmes accueillis par un bataillon de 200 policiers, armés jusqu’à l’os, qui ont interdit le projet et bloqué l’accès pendant des heures.
J’aimerais qu’on m’explique. Dites-nous quelle pirouette, quel miracle, quel argument peut-on sortir pour justifier ça ? C’est une atteinte flagrante et lamentable aux libertés publiques des citoyens. En gros, dans la capitale du Crevettonie, il vous est tout bonnement interdit d’adhérer au parti de votre choix, si ce n’est le RDPC.
Alors que ceux qui ont applaudi l’arrestation de Maurice Kamto pour « marches illégales » nous expliquent pourquoi les auteurs de cet acte encore plus illégal ne sont pas en prison ? De lourdes poursuites judiciaires s’imposent devant de tels abus.
Nous avons voulu vous montrer votre Cameroun, « État de droit » dans toute sa laideur. A présent, les faits sont là. C’est la pire des dictatures actuellement en activité. La Corée du Nord d’Afrique centrale.
A Douala, nos concitoyens se sont inscrits par milliers et rien ne s’est passé. Aucun incident, aucune casse, rien … alors pourquoi a-t-on interdit la même chose à Yaoundé ? Jusqu’à quand ce régime va-t-il dire à sa population qu’elle n’a que des devoirs et jamais de droits ? Qui a dit à ces gens qu’ils peuvent tout se permettre ?
Il faut que la justice reprenne sa place. Dans les jours à venir, les inscriptions massives reprennent. Un nombre incalculable de Camerounais nous écrivent pour demander un bis repetita. Et ce qui a été prévu sera fait.
Et donc, dans quelques jours, nous organisons de nouveau à Douala et à Yaoundé. Mais cette fois, nous allons éparpiller les sites d’inscription dans plusieurs quartiers, pour éviter aux intéressés l’obligation de déplacement pour le siège d’Odza.
Il sera surtout intéressant de voir s’ils comptent militariser toute la ville et paralyser la circulation et les activités des Yaoundéens, que pour nous empêcher un droit citoyen de s’exprimer. Ça promet d’être passionnant ! Une honte nationale !
Mais en plus, nous ajoutons aussi une troisième région. L’ouest (Bafoussam) est la meilleure candidate en ce sens. On y travaille. Car progressivement, la campagne s’étendra sur tout le pays.
C’est un engagement que j’ai pris avec moi-même pour être utile à ma manière au MRC et à son président. Que chacun joue sa partition, là où il se trouve.
Si vous avez un quelconque apport (Une salle ou du matériel logistique) à mettre à notre disposition, n’hésitez pas à nous contacter. Et avant tout, n’hésitez pas à venir EN MASSE à tous ces endroits comme cela fut le cas samedi à Douala. Le camp d’en face tremble de peur devant la volonté d’un peuple rassasié d’humiliation. Voulais pourquoi ils s’agitent autant.
Personne, mais alors PERSONNE n’a le droit de vous interdire d’adhérer au MRC. PERSONNE
Ceux qui le font violent la loi et mériteraient la prison.
Tenez-vous déjà prêts. Plus d’infos à suivre
Claude Wilfried EKANGA EKANGA
( Quand l’absence de honte rend fou un monstre )