Le théoricien du putsch, apologie du terrorisme
Dans une première publication, il est estime qu’il doit être interpellé. Quelques jours après, ce n’est pas le cas et l’acteur politique pense que la justice camerounaise est instrumentalisée. « Le simple fait que RIFOE ne soit pas interpellé est la preuve ultime que la justice camerounaise est instrumentalisée comme une milice au service de Biya. D’ailleurs les biyayistes continuent de se féliciter publiquement de ses paroles, car sachant pertinemment qu’il ne risque rien. Ils ont foi en une administration qui sert un homme, comme une entreprise de village, au détriment de la République du Cameroun. Est-ce que quelqu’un a d’autres questions ? », écrit l’homme politique.
Hygiène du Foutriquet : Le visage du putschiste
Voilà l’individu, le fameux Patrick Rifoe, celui qui vous dit haut et fort – et sur une chaîne de grande écoute – que si le MRC remporte les élections, il invitera l’armée à faire un coup d’État pour piétiner la voix des urnes et marcher sur la Constitution.
Autrement dit, le RDPC n’ira pas aux présidentielles de 2025 pour respecter la volonté du peuple souverain, mais pour IMPOSER d’autres années de biyayisme à ce peuple-là. Donc, soit ce sera Biya, soit ce seront les armes. Même s’ils perdent le scrutin – chose qui leur arrive quasiment toujours – ils n’auront aucun scrupule à tuer et à enfermer tous les citoyens contestataires. En résumé, ce qu’ils ont déjà commencé à faire depuis 2018.
C’est ce qu’on appelle un aveu.
Et c’est le même foutriquet qui se plaint que l’on fustige le comportement de milice de certains militaires et policiers. Le voilà pourtant qui exhorte à voix haute les forces de sécurité nationales du Cameroun à devenir une milice privée au service de Biya. Parce que dans sa petite tête de gougnafier villageois, le Cameroun est la propriété de l’homme de Mvomeka. C’est un douillet cocon familial qu’il léguera à Franck Emmanuel dans le meilleur des scénarios. Ainsi, ils pourront continuer à dire aux Camerounais : « Rentrez chez vous ! » en toute impunité.
Ce triste individu devrait être interpellé séance tenante. En principe, cela fait une semaine qu’il aurait déjà dû être arrêté pour apologie du coup d’État et atteinte grave à la cohésion nationale. Si comme elles le prétendent les autorités camerounaises possèdent encore le sens du droit et de l’esprit des lois, c’est la chose à faire, sans la moindre discussion aucune.
Ceci n’est pas une plaisanterie : Patrick Philippe Rifoe doit être immédiatement arrêté et jugé par un tribunal militaire, comme ceux qu’on a accusés d’hostilité à la patrie pour cause d’une simple intention de marche pacifique !
La pauvre Pascal Zamboue, coordonnateur national du MRC, a perdu sa femme Suzanne ce mercredi 7 septembre, sauvagement assassinée par des cannibales sans aucune humanité. Il n’était malheureusement pas là pour la protéger. Mais pendant ce temps, un foutriquet tribaliste jouit de la liberté et profite de sa (ses) femme(s) à lui alors qu’ils vient solennellement d’annoncer que son parti utilisera l’armée pour mener une guerre civile électorale en cas de défaite.
On reprend : mister Zamboue se retrouve donc en prison parce qu’il réclamait une meilleure infrastructure pour un Rifoe qui vit dans la poussière yaoundéenne et au milieu de délestages incessants. Mais Rifoe n’ira pas en prison après avoir exigé que l’armée tue des Camerounais qui voudront défendre la victoire légitime du MRC en 2025 ?
SOS – MILICE !
La justice n’existe pas pour punir les adversaires du RDPC et laisser les RDPCistes faire et dire ce qu’ils veulent. Sinon c’est encore un cas de justice milicienne. Le Cameroun n’appartient pas aux magistrats, sous-préfets et colonels pro-Biya. Chaque terroriste doit être puni selon son implication dans le chaos national. Et dimanche dernier, le plateau d’Equinoxe TV a reçu la visite d’un terroriste accompli ! Rifoe n’est pas différent des intellectuels frelatés rwandais qu’on envoyait à la RTLM préparer les esprits Bahutus au génocide qui se profilait contre les Batutsis. C’est un terroriste tout à fait prêt à voir couler le sang de ses adversaires politiques, exactement comme la tunique rouge qu’il a fort opportunément choisi de porter ce fameux dimanche,
Olivier Bibou Nissack et Salomon Beas n’ont rien fait qui mérite les 7 années de prison qu’on leur a lâchement collés. Personne ne saurait relever le défi de justifier en quoi ce qui leur est reproché est pire que les abominables – et gravissimes – déclarations de notre foutriquet de service. Même en sorcellerie ça n’existe pas. Il doit être interpellé et privé de ses mouvements à cet instant même !
Tu ne peux pas te plaindre qu’on t’appelle « serpent » si en parallèle ton activité principale consiste à distiller du venin. Le tapir ne nie pas sa nature de pachyderme.
Ekanga Ekanga Claude Wilfried
(Mais dans un pays aux valeurs perdues où des gens s’activent à libérer des éventreurs de la race d’Amougou Belinga, est-ce qu’on peut s’imaginer qu’un terroriste biyayiste soit conduit là où est sa place, à savoir dans une cellule bien insalubre ?
Pour ma part, j’insiste, je persiste et je signe : il faut interpeller ce foutriquet. Et quoiqu’il advienne, qu’il sache d’ores et déjà que ses déclarations irréfléchies le suivront à vie !)