Après la propagation de l’information sur sa levée de fonds estimée à 2 millions d’euro (soit 1,3 milliards de F CFA) pour conquérir le marché internationale avec ses drones made in Cameroun, William Elong réagit estime que c’est une affaire banale hors de l’Afrique.
«Nous avons reçu beaucoup de réactions positives et d’encouragements, qui viennent de plusieurs pays. Mais, je peux comprendre qu’on ne soit pas habitué, dans notre environnement, à croire en les rêves des autres. 2 millions d’euros c’est bien, mais chaque jour à travers le monde, des startups font plus. Je pense qu’il faut qu’on apprenne à banaliser les levées de fonds en Afrique. Une startup à Paris ou à la Silicon Valley lèverait ce montant en quelques semaines, voire moins. Il faut décomplexer les esprits», a-t-il écrit sur sa page Facebook ce mercredi 16 janvier 2019.
Même si l’on peut d’accord avec son observation, il n’en demeure pas moins vrai que c’est un exploit qu’il réalise. Et donc, pour banaliser les levées de fond comme il le dit, il doit partager son expérience avec les autres. « Proud de l’esprit entrepreneurial et bravo pour cette superbe levée. Notre écosystème est encore très jeune et il est essentiel qu’on évolue sur des bases solides. C’est pour ça que je demande à Elong William de partager les détails de cette levée et des précédentes », lui a suggéré Rebecca Enonchong.
Le jeune William Elong âgé de 26 ans est promoteur de la start-up camerounaise Will & Brothers, qui lança notamment le tout premier service de drone civil dans le pays. En février 2018, il a reçu l’onction du gouvernement camerounais à travers le ministère des postes et télécommunications.