Cet assassinat digne d’un scénario de film nollywoodien, a fait grand bruit au sein de l’opinion publique camerounaise. Jenny Ndebi Yousseu la présumée meurtrière, a reconnu lors de son procès, avoir versé une mystérieuse substance dans le verre de son ami. Elle a prétendu l’avoir fait dans le but de droguer son amie et de lui voler son téléphone portable, niant ainsi toute intention de meurtre. Cependant, les preuves et les témoignages présentés devant le Tribunal de grande instance du Mfoundi ont abouti à sa condamnation.
Une lourde peine de prison pour Jenny
Malgré la plaidoirie de l’avocat de Jenny pour une requalification des faits en homicide involontaire, le tribunal a maintenu la condamnation pour meurtre. Les juges ont reconnu le statut de délinquante primaire de Jenny et ont tenu compte de circonstances atténuantes. Sa peine a ainsi été réduite à 25 ans de prison ferme doublé d’un paiement de 37 000 francs de frais de procédure.
Cette rocambolesque histoire remet au goût du jour, les préoccupations croissantes concernant la violence au sein de la société camerounaise, en particulier dans les milieux jeunes où des situations similaires deviennent légion. Les hommes de droit appellent à la sensibilisation de la jeunesse au sujet des conséquences liées à de tels actes.