Lebledparle.com l’a appris il y a un instant. Sept individus ont été déférés au parquet ce vendredi 28 mars, accusés d’usurpation de titres et de fonctions, de coaction de faux en écritures publiques et authentiques, et d’escroquerie. Parmi eux, cinq opéraient depuis la prison centrale de Kondengui, dont un gardien de prison et quatre détenus, ainsi que deux agents d’identification des sociétés de téléphonie MTN et Orange Cameroun.
Selon les informations recueillies par Cameroon Tribune, le démantèlement de ce réseau a été rendu possible grâce à la dénonciation de l’utilisation frauduleuse du nom et du grade du directeur de la Santé à la Délégation générale à la Sûreté nationale, le 4 mars dernier. « Son identité a été utilisée pour escroquer des candidats au concours de la Police. Le chef de corps a donc prescrit l’ouverture d’une enquête en vue d’identifier les auteurs ainsi que des parents victimes », a déclaré le commissaire de police Meva’a Vincent de Paul, chef de la Brigade spéciale des enquêtes du cabinet du Dgsn, cité par Cameroon Tribune.
Les suspects auraient également utilisé les identités et créé de faux profils de hauts fonctionnaires de l’État, tels que Samuel Mvondo Ayolo, directeur du Cabinet civil à la présidence de la République, Oswald Baboke, directeur adjoint du Cabinet civil, et Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe, ministre des Transports.
Cette affaire met en lumière les risques liés à l’usurpation d’identité et les potentielles complicités internes qui peuvent faciliter de telles opérations frauduleuses. L’enquête se poursuit pour déterminer l’étendue des activités de ce réseau et identifier d’éventuels autres complices.