Certains Camerounais résidant dans les pays à risques du covid-19 à l’étranger et récemment arrivés au Cameroun ne facilitent pas la tâche au gouvernement.
C’est la conclusion que l’on puisse tirer de l’intervention au journal de 13 h à la CRTV, du préfet du Mfoundi, département qui couvre les sept arrondissements de Yaoundé, chef-lieu de la région du Centre.
Selon Jean-Claude Tsila, « une cinquantaine de belles de nuit ont été gardées à vues » dans les services compétents.
Pour cause, se plaint l’autorité administrative, ces femmes de petite vertu rendaient visite aux Camerounais venus de l’autre côté de la Mer et mis en quarantaine.
Il précise que ces dernières passaient des nuits avec ces suspects du coronavirus qui se trouvent actuellement dans les hôtels d’après les dispositions prises par le gouvernement.
Lorsqu’on sait que ces filles publiques exercent « leur métier » et sont à la merci du meilleur venu, il y a lieu de s’inquiéter sur les conséquences qui pourraient résulter à la suite des contacts d’avec des personnes elles-mêmes au départ suspectées.
De retour des hôtels où sont logés ces cas suspects, les allumeuses ne peuvent que propager la pandémie étant donné qu’il y a possibilité d’avoir des cas testés positifs par les mis en quarantaine.
Au vu des actes de cet acabit, il n’y aucun doute que la ville de Yaoundé soit le plus grand foyer du covid-19 avec 60 personnes infectées sur les 88 déjà détectées.
De toutes les façons, les autorités sauront que faire de ces filles de joie mises aux arrêts, surtout pour ce qui est de la lutte contre « l’ennemi de l’humanité ».