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Yaoundé : Luc Messi Atangana somme les occupants des zones marécageuses de déguerpir dans les brefs délais

Messi Atango

Les personnes qui ont bâti leurs domiciles dans les zones marécageuses à Yaoundé notamment dans les arrondissements de Yaoundé III et IV savent désormais le sort auquel elles sont vouées.

Messi Atango
Luc Messi Atangana (c) Droits réservés

 Elu Maire de la ville de Yaoundé le 3 mars 2020, Luc Messi Atangana est déjà à pied d’œuvre : « Je leur ai donné 48 heures pour déguerpir. Car la communauté urbaine avait déjà donné un avertissement dans un premier temps », a-t-il sommé les occupants des zones à risques de Yaoundé.

En effet, cette décision du successeur de Tsimi Evouna découle du constat fait sur le terrain lors de la visite des lieux qu’il a effectuée le 31 mars 2020.

« Au lieu-dit Efoulan Lac, l’endroit autrefois occupé par les eaux abrite désormais un garage automobile, une fabrique de parpaings et plusieurs boutiques construites avec du matériau provisoire. Même cliché au quartier Ahala II, où les zones marécageuses sont occupées par des menuiseries. Au lieu-dit Tradex, des boutiques construites sur pilotis ont les pieds dans l’eau. Toujours dans ce secteur, une bonne partie du marécage situé non loin de l’école Diderot est déjà occupée par des maisons d’habitation. Certaines sont encore en chantier, malgré l’avertissement des pouvoirs publics », peut-on lire dans les colonnes du journal de Marie Claire Nnana.

Ces lieux cités sont loin d’être les seuls où la construction anarchique s’est érigée en norme dans la ville aux sept collines, capitale politique du pays : « à Odza, en contrebas du Collège adventiste, le maire de Yaoundé et son équipe ont surpris des ouvriers dans un chantier dans cette zone marécageuse. Il leur a donné l’ordre de stopper les travaux et d’informer le propriétaire des lieux de se rendre à la Communauté Urbaine, avec son titre foncier. Les mêmes recommandations ont été données au lieu-dit Odza borne 11, où une menuiserie de métallurgie a dévié la direction d’un cours d’eau », a précisé l’autorité administrative dans Cameroon Tribune.

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Les contrevenants savent donc ce qui leur reste à faire avant que le délai n’expire.


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