La rédaction de Lebledaparle.com a été infectée par le virus de l’information faisant état de la mort du principal du Collège Yona dans la nuit du mercredi 6 avril 2022, information relayée par des voix crédibles de l’univers médiatique du terroir. Toutefois, vérification approfondie faite, il se révèle que l’enseignant poignardé par son élève, est vivant.
Monsieur Michel Tienssom Tientcheu Tchakoua n’est pas mort ! Des sources médiatiques, le principal du Collège Yona, établissement d’enseignement secondaire général et technique situé à quelques mètres du grand carrefour Nkolbisson dans l’arrondissement de Yaoundé 7ème, a été conduit à l’hôpital de Minkoameyos après avoir reçu trois coups de poignard d’un élève de la classe de Première F4 le nommé, Amadou Hamadjam.
Selon les propos recueillis sur le terrain, l’élève est arrivé dans la matinée du lundi 4 avril 2022 avec un blouson non conforme au code vestimentaire, si gros il était. Comme il est de coutume, le vêtement a été confisqué par le principal. Deux jours plus tard, l’apprenant se présente à l’établissement et réclame son habit. C’est ainsi qu’il monte l’escalier aux environs de 8h et s’introduit dans le bureau du chef d’établissement. Face au refus ce de ce dernier à lui remettre le blouson confisqué, l’élève va sortir de son sac un couteau et asséner trois coups.
Après son forfait, Amadou Hamadjam va escalader puisque les voix normales avaient été bloquées après les cris de détresse de l’enseignant. Comble de malheur, le vandale sera interpellé par l’un de ses enseignants à l’extérieur, lequel fera appellera aux secours, les habitants du coin pour le neutraliser. Le concerné est actuellement en détention à la gendarmerie.
Comme une malheureuse coïncidence, c’est la deuxième fois qu’un élève poignarde un enseignant à Nkolbission. Le 14 janvier 2020 ; Brice Bisse Ngosso, élève en classe de 4ème, avait assassiné par trois coup de poignard, son professeur de mathématiques, sieur Boris Kevin Njomi Tchakounté, âgé de 26 ans seulement.
Se prononçant sur ce drame le 10 février de la même année à la veille de la 54ème édition de la Fête de le Jeunesse, le chef de l’Etat, Paul Biya avait interpellé la communauté éducative afin que de tels actes ne se reproduisent plus jamais. Deux ans après, on n’a pas l’impression que le président de la République a été compris au regard de la violence qui monte en puissance dans les établissements scolaires. Il y a quelques jours, une élève du lycée de Nkol-Eton dans la capitale politique, a été renvoyée définitivement de l’établissement pour avoir exercé la violence sur la surveillante générale.