Une vingtaine de militants du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), arrêtée hier matin au quartier Nkomo dans l’arrondissement de Yaoundé 4 pendant qu’elle effectuait le nettoyage de certaines artères, a été libérée cette nuit du 25 mars 2019.
D’abord transportés au Commissariat d’Ekounou, ils ont été acheminés à la Délégation générale à la Sûreté nationale (DGSN) sans explications, pendant que les avocats du MRC dont Me Emmanuel Simh, se sont activés toute la journée de dimanche pour obtenir leur libération.
Selon des informations glanées auprès de personnes présentes sur les lieux lors de leur arrestation, il leur a été reproché d’avoir arboré d’arborer des tenues portant les éfigies du parti de Maurice Kamto.
Le vice-président du MRC Mamadou Mota s’était offusqué un peu plus tôt hier de la détention « arbitraire » de ses « amis politiques » et exigé leur « libération immédiate » . « Le maintien arbitraire de nos amis politiques déportés depuis ce matin vers un commissariat de Yaoundé alors qu’ils menaient des activités d’investissement humain constitue une provocation supplémentaire du chef de la police camerounaise à l’ endroit de l’opposition.
Nous exigeons leur libération immédiate et sans condition et appelons la police camerounaise a jouer son rôle institutionnel au lieu de s’immiscer dans une politique partisane. », s’était-il prononcé.
Ces arrestations sont intervenues le 24 mars, date anniversaire du parti au pouvoir au Cameroun, qui célébrait la 34 ème année de sa création, avec des manifestations publiques sur toute l’étendue du territoire national.